Nous sommes programmé de croire que de s'excuser et de se sentir culpable est comme une forme de politesse. Mais c'est plus un pile de pierres qu'on porte partout.
Cette semaine on discute une sujet qu'on tous connais très bien, la culpabilité.
La culpabilité, c’est cette chose qui nous assailles quand on a trop dormi, quand on a triste sans savoir pourquoi, quand on reproduis une habitude néfaste que on voudrais changer.
Quand on regrette une action maladroite de notre passé. Quand on a blessé quelqu’un et que on n’arrive pas à nous pardonner. Quand on était blessée par quelqu’un et on n’arrive pas à lui pardonner. Quand on n'arrive pas à changer.
Se culpabiliser c’est se sentir fautif d’avoir fait quelque chose de mal. On bloque dans nos pensées. Et on ne est plus là. On est dans le lourdeur qu'on sens sur nous. On est dans la pliure d’un cœur serré et derrière les barreaux de notre mental préoccupé. On est ancré au passé et on mène à l’accusation de soi, au jugement.
Avec ce jugement est naît le fait de ne pas vouloir se voir tels que nous sommes, un rejet de soi. Plus nous nions la réalité, plus fort est le rejet et plus grandes sont les exigences envers soi. Nous sommes donc également très injustes envers nous-mêmes.
Mais d'abord de quoi on se sens culpable? Le plus part des temps quand on s'excuse on a fait rien de mal. On s'excuse pour les choses minuscule que souvent les autres n'ont pas même pris compte. On a se habitué, on est programmé de croire que de s'excuser et de se sentir culpable est comme une forme de politesse. Mais c'est plus un pile de pierres qu'on porte avec nous instant à instant; experience à experience; relation à relation. Un nuage noir, qu'on a crée, qui nous suis partout.
Et même si on a faute, il faut que nous nous rappelons que nous ne sommes pas venus sur Terre pour être parfaits et ne faire aucune erreur, nous sommes venus sur Terre pour faire plein d’erreurs et apprendre grâce à elles. L’erreur n’est pas le problème. Le lourdeur des nos attentes, nos perceptions erronées, et nos idées fausses de nos mêmes sont les problèmes. La mauvais programmation de nos croyances est la problème.
En fait, notre culture, même les religions principales, enseignent que ce que nous voulons, notre passion et notre avidité sont la cause de notre souffrance. Et parfois c'est vrai, mais ces enseignements sur les dangers du désir aussi renforcent souvent notre haine de nous-même.
On se apprend à nous méfier de la beauté sauvage et de l’intensité de nos passions naturelles, à avoir peur de perdre le contrôle.
Comment faire la paix avec ce désir avec lequel le monde souvent nous apprend à faire la guerre au moyen de la culpabilité et de la honte et de la peur, du mauvais moi?
D'abord, il faut comprendre que les sentiments sont juste une représentation mentale, intellectualisée du corps. Les sentiments sont la version conceptualisée, intellectualisée des émotions qui, elles, sont la mise en oeuvre de mécanismes du corps : hormones,muscles, viscères, neurones, neurotransmetteurs, etc. Nous avons donc le rapport sentiment/émotion = intellect/sensation soit : le sentiment est à l’émotion ce que l’intellect est à la sensation.
Mais comme nous sommes des êtres entiers et intégrés, nous avons tendance à fusionner sentiment et émotion ou intellect et sensation: on nous fait telle remarque critique qui nous touche, nous avons immédiatement une réaction viscérale – par exemple à l’estomac ou à la poitrine – qui s’accompagne de pensées négatives qui souvent sont reliées au mauvais moi : « si ceci arrive c’est que je suis mauvais, c’est que je suis inadapté, mal foutu,… »
Il n’y a pas à nier les émotions. Bien au contraire, il suffit d’en appréhender leur chair, leur texture et leur aspect transitoire. Comment?
En pratiquant l'ahimsa, non-violence vers nous même. En Pratiquant des choses comme la médiation, le yoga ou les autres activities qu''activer la pleine conscience et en observant les sensations de notre corps. En observant là où des tensions, des nœuds apparaissent – dans le ventre, dans la poitrine, dans la nuque, dans les épaules, etc. – au moment même où l’émotion est éprouvée, laissant ainsi les pensées négatives disparaître.
En mettant notre attention sur les sensations physiques nous défaisons les connexions automatiques qui existent entre sensations physique(émotions) et jugement intellectuels(sentiments). Grâce à la pleine conscience, les mouvements physiques, les étirements on coupe ces liens. Nous débarrassons le poids que nous avons mis sur nous. Le nuage noir disparaisse. Le soleil brille.
Nous déprogrammons la relation entre le réflexe viscéral et le jugement. La culpabilité, la honte, la peur, la colère se dématérialisent. Elles perdent de leur force et de leur dureté. Une parenthèse s’ouvre qui potentiellement libère de l’espace pour que se produise la guérison des douleurs passées.
Désapprenez de s'excuser sans raison. Désapprenez de sentir culpable comme un forme de politesse. Permettez vous de continuer à grandir. Continuez à faire des erreurs. Et continuez à vous ficher régulièrement la paix, pour les erreurs que vous avez faites et les erreurs que vous allez faire à l'avenir. Ne restez pas coincé dans votre tête. Vous avez tant à donner. Vous avez tant d'amour à donner.
La vie veut continuer à aller de l'avant avec vous, léger et libre. Suivez elle.
Je remercie les sites omasana.ca, samtosha.eklablog.com, ecoutetoncorps.com et meditation-paris.com pour avoir m'aidé de partager ces paroles avec vous.
#culpabilité #yoga #yogablog #culpabilitéyoga #yogafrance #yogaenfrancais #kobysattva #yogapassy #yogasallanches #yogachamonix #yogahautesavoie #yogapaysdumontblanc #yoga74 #yogalibre #yogaliberté
Comments